L’intermodalité, impossible en Belgique ?
Hier midi, comme tous les deuxièmes mardi du mois, nous poursuivions nos travaux dans le cadre du groupe de travail sur le robonumérique. Au menu, la smart mobility. Nous recevions à ce titre Philip Taillieux, le CEO de Be Mobile.
Celui-ci nous a présenté les avantages de l’intermodalité développée dans un cadre de smart mobility. Démarrer un trajet en voiture, le poursuivre en train et le terminer en vélo, tout cela grâce à la transmission en temps réel de nombreuses données de traffic. Une vision utopique qui, aujourd’hui, est techniquement et technologiquement possible.
Pourtant, Philip Taillieux a tempéré cette belle vision de la mobilité. En effet, selon lui, il existe encore de nombreux freins au développement de cette smart mobility. Premièrement, en Belgique, nous manquons de données, de nombreux prestataires de services, qu’ils soient privés ou publics, ne partagent pas en temps réel leurs données.
Pour développer une offre de transport variée qui se combine au mieux, il est donc important d’encourager les acteurs de la mobilité à œuvrer ensemble. Le pouvoir politique à ce rôle à jouer car, désormais, c’est « ma mobilité, ma liberté ».