Je suis pour un service garanti sur le rail
Lors des débats portant sur l’instauration d’un service garanti à la SNCB, le syndicat et le Parti socialistes nous prédisent le « chaos sur les quais et des trains ».
Pourtant le chaos c’est bien aujourd’hui qu’il est présent et ce sont eux-mêmes qui l’ont organisé.
Petit florilège de situations rencontrées :
- « Ce matin, attraper son train à Namur en direction de la capitale, c’est au petit bonheur la chance »
- « Le porte-parole de la SNCB souligne que la situation peut fortement évoluer en cours de journée. Il conseille aux voyageurs de se tenir informés en temps réel »
- « J’apprends qu’un train sur 5 roule sur ma ligne, je ne sais pas combien de temps je vais attendre »
Bref, l’inconnu, le flou, la (mal)chance. Le service garanti c’est au contraire pouvoir, sur base des intentions volontaires de prestation du personnel de la SNCB, organiser le trafic par avance et, surtout, pouvoir informer les navetteurs pour qu’ils sachent quel train roule et quel train ne roule pas.
Le service garanti c’est le service du bon sens qui encadre l’exercice du droit de grève et qui permet d’organiser le service aux citoyens en fonction du personnel disponible. Parce que le cœur du service garanti, c’est le navetteur, le travailleur ou l’étudiant qui a besoin de se déplacer.