Poursuite du robonumérique à la Chambre
Ce mardi midi, notre groupe de travail sur le robonumérique poursuivait ses travaux avec l’audition de Ferdinand Mercier (Agoria). Plusieurs thèmes ont été abordés par notre orateur : cybercriminalité, formation et vision publique.
Avec le développement des nouvelles technologies, la cybercriminalité a, elle aussi, gagné en ampleur. Il est donc important de lutter efficacement contre elle à mesure que le digital, la robotique et l’intelligence artificielle prennent de plus en plus de place dans notre vie, privée comme professionnelle.
Cela passera, comme il nous l’a rappelé, par une formation adéquate. Aujourd’hui, quelques universités et hautes écoles proposent des formations dans ce domaine… à une dizaine d’étudiants. Dans le futur, Ferdinand Mercier estime qu’il en faut au moins 400 par an. Notre cadre d’expertise doit être meilleur.
Il a encore avancé l’idée d’un centre de coordination national où fédéral et régions collaboreraient de manière étroite. On y échangerait autour de l’éthique, de la formation et de l’industriel en rapport avec l’intelligence artificielle.
Tout cela ne sera possible qu’avec un climat favorable et des incitants émanant des pouvoirs publics. Penser que le changement est pour demain est une erreur. Plus on s’y prend tôt et mieux nous serons armés pour affronter les modifications socio-économiques à venir.